Notre séjour en Espagne est terminé. Demain nous aurons franchi la frontière en passant par le tunnel du Somport.
Ces derniers jours nous avons pu, enfin, reprendre nos balades à vélo.
Ces derniers jours nous avons pu, enfin, reprendre nos balades à vélo.
Pour la reprise, 50 km entre Saragosse et Pinseque sur la voie cyclable le long du canal Impérial d'Aragon nous ont bien suffi. Grand vent de face à l'aller et retour les doigts de pied en éventail. Conçu à l'origine, au XVe siècle, pour l'irrigation et la navigation entre la Navarre et la Méditerranée, il ne sert plus qu'à l'agriculture. |
Vers Las Colladas (ES-Z-408). Quelques cols sont glanés au cours de petites sorties. Nous avons du mal à partir de bonne heure car cette année, le froid sévit exceptionnellement sur toute la péninsule. |
Au camping d'El Temple. Josée dans le "salon" du camping-car. |
Au Collado de Moroz (ES-Z-663). |
Proche d'Uesca, nous allons chercher les cols autour d'Agüero, petite ville au pied d'impressionnants mallos. Les mallos sont formés de conglomérats du Miocène, sédiments de galets de taille significative cimentés par du gravier et du sable déposés dans les cônes de déjection qui se déversaient jusqu'à l'ancienne dépression centrale de l'Ebre. Ces alluvions ont été érodés, donnant la forme de ces murs coniques très impressionnants. |
La pause pique-nique est faite devant l'église d'Agüero de style 100% roman. |
Vers le Collado Pichu (ES-HU-1079). |
Le Collada Rasiello (ES-HU-1123). |
Vers le Collada Mal (ES-HU-1023). Beaucoup de belles pistes roulantes pour cette sortie de 41 km qui nous permet de passer 5 cols. |
Retour à Murillo de Gállego dont les mallos sont les plus hauts de la région et sont une destination d'escalade très prisée de nombreux grimpeurs. |
Une autre sortie de chasse aux cols par une belle journée. Alto de Santa Barbara (ES-HU-864). |
Au collado de la Parueta (ES-HU-767). |
Pour notre dernière randonnée hispanique à vélo, nous partons de Jaca pour passer 7 cols (dont 5 muletiers) en 60 kilomètres. |
En chemin nous faisons tout de même un peu de tourisme en nous arrêtant à Santa Cruz de la Serós pour visiter l'église romane San Caprasio du XIe siècle. Santa Cruz de las Serós est sur le Camino francés de Saint Jacques de Compostelle, à 818 km du terme du pèlerinage. |
Pause casse-croûte dans le joli village de Santa Cruz de la Serós. |
Après une longue montée dans la sierra de la Peña, à 1 200 m d’altitude, nous arrivons au Real Monasterio de San Juan de la Peña. Le monastère fut construit au XIe siècle sous le surplomb d'une spectaculaire falaise de poudingue. |
Installés au camping de Jaca pour nos derniers jours en Espagne nous visitons la citadelle San Pedro, place forte de protection contre l'envahisseur français. |
La citadelle de Jaca est un ancien ouvrage militaire construit entre le XVIe et le XVIIIe siècle. Elle est aujourd'hui désaffectée et transformée en musée. |
La poudrière de la citadelle de Jaca. |
La citadelle de Jaca fut prise par surprise par un petit nombre de soldats de l'armée napoléonienne en 1809. Par la suite, en 1813, un siège de 4 mois rendra la place aux Espagnols. Après le conflit avec Napoléon, la citadelle n’a plus eu beaucoup d’importance tactique. au XXe siècle elle a vécu des périodes sombres en étant un camp de concentration sous le régime franquiste. |
Jaca est située au pied des Pyrénées, sur l'axe Pau - Saragosse par le Tunnel du Somport que nous emprunterons demain. Ici se terminent les 4 mois de l'hiver 2021-2022 passés en Espagne. |
Jonquille au Collado de la Parueta (ES-HU-767). |
Les cols muletiers, ça se mérite ! |
A Saragosse nous renouons avec le soleil mais un vent glacial nous fait nous vêtir comme au cœur de l'hiver. Il paraît que cela fait des décennies qu'il n'a pas fait aussi froid en Espagne. Et nous qui étions venus chercher la chaleur !
La Cathédrale-Basilique Notre-Dame del Pilar au style baroque date du XVIIe siècle. On y conserve et vénère la colonne (pilar en castillan) sur laquelle la Vierge Marie serait apparue à l'apôtre Jacques le Majeur en 40 apr. J.-C. Les quatre tours d'angle ont été ajoutées entre 1872 et 1961. |
Le Puente de Piedra (le Pont de Pierre) enjambe l'Èbre. Construit au XVe siècle, c'est le premier pont fixe à avoir été bâti à Saragosse. |
La grande Plaza del Pilar est l'une des plus grandes places piétonnes d'Europe. |
La Plaza del Pilar est très fréquentée en ce dimanche ensoleillé. |
Statue de San Valero devant l'hôtel de ville, œuvre de 1965 de Pablo Serrano (1908-1985). |
Bas relief du Moyen Age représentant la Cène au musée Alma Mater. |
La cathédrale del Salvador et la statue du peintre Goya, ce dernier étant originaire d'une ville proche de Saragosse. |
La cathédrale del Salvador (Jésus-Christ), communément appelée la Seo au style mudéjar. |
Le palais fortifié de l'Aljaferia fut construit durant la seconde moitié du XIe siècle. Il est un des rares témoignages conservés en l'état d'un grand édifice de l'architecture islamique en Espagne. Durant la Guerre civile espagnole, le palais de l'Aljaferia servit de prison : de nombreux républicains, socialistes, communistes y furent enfermés. Une fois la guerre civile terminée, le régime franquiste continua à l'utiliser comme prison. |
Les arènes (Plaza de Toros de la Misericordia) inaugurées en 1768 subirent de nombreux remaniements architecturaux. Elles peuvent accueillir 10 000 spectateurs. Bien que les combats tauromachiques aient existé depuis l'Antiquité, la corrida moderne ne fut codifiée qu'au XVIIe siècle. A partir de cette époque apparait le toréador (à pied) mettant lui-même à mort le taureau en fin de Art et culture ou barbarie ? Depuis le XIXe siècle les opposants aux corridas essayent de les faire interdire… avec un succès relatif. |
Le Dragón Emergente dans l'avenue de Cataluña. |
Ambiance festive dans les rues de Saragosse. |
Bonne nouvelle, après douze jours d'arrêt, nous reprenons les vélos. Pas un col en vue autour de Saragosse et c'est le long du Canal Imperial de Aragón que nous nous dérouillons les jambes. A l'origine (au XVIIIe siècle) prévu pour la navigation et l'irrigation, ce canal ne sert plus, aujourd'hui, qu'à arroser les 25 000 hectares de la région de Saragosse. |
Proche de Madrid, la petite ville de Ségovie est une belle étape touristique connue pour sa cathédrale, son château fortifié et surtout l'aqueduc romain qui l'alimentait.
Vieux de 2000 ans, l'aqueduc fut construit sous le règne de l'empereur Claude et transportait l'eau sur 17 kilomètres avec une pente de 1%. Il fournissait les habitants de Ségovie jusqu’au début du XXe siècle. |
Les 20 400 blocs de granite ne sont liés que par leur propre poids, sans aucun mortier. Les pierres présentent toutes de petites cavités latérales, nécessaires à leur levage. |
L'aqueduc compte 167 arches de granit. |
L'aqueduc est la seule construction romaine encore existante; c’est son utilité qui a contribué à son excellente conservation. |
L'état de conservation de l'aqueduc est remarquable. Il s'agit de la construction de ce type la mieux préservée d'Espagne, et l'un des plus beaux exemples de tout le monde romain. |
Long de 813 mètres, l’aqueduc a une hauteur maximale de 28,5 mètres. |
Vue sur la muraille du XIe siècle qui encercle la vieille ville et la cathédrale Santa Maria depuis la Plaza de la Reina Victoria Eugenia. |
Bâtie au XVIe siècle la cathédrale Santa Maria domine la Plaza Mayor. |
Sous le règne de Charles Quint, Ségovie connaissait alors son époque de splendeur maximale grâce au commerce de la laine et de la draperie. |
De nombreuses églises romanes se rencontrent dans les rues de Ségovie comme l'Iglesía de San Andrés du XIIe siècle ou … |
… l'Iglesia San Martin de la même époque. |
Porte romane dans la Calle Daoiz. |
La prison médiévale de Ségovie. |
Dans le quartier historique de Ségovie. |
La Casa de los Picos, bâtiment du XVe siècle remarquable par le décor de sa façade, avec 617 pics de granite. |
L'alcazar de Ségovie est un château fortifié, situé à l'extrémité de la vieille ville. Il est bâti sur un éperon rocheux dominant le confluent des rivières Eresma et Clamores près de la sierra de Guadarrama. |
Les murs de l'alcazar sont décorés avec la technique de l'esgrafiado, un type de gravure réalisée à partir de deux couches d'enduit superposées qui permettent de révéler des formes en enlevant ou en grattant la couche extérieure. |
Un grand nombre de façades sont travaillées en esgrafiado et nous vous en présentons plusieurs. Dans la Calle de la Herrera. |
Sur la Plaza de la Reina Dona Juana. |
Dans la Calle Daoiz. |
Dans la Calle Daoiz. |
Dans la Calle Daoiz. |
Sur la Plaza de Medina del Campo. |
Dans la Calle de la Herrera. |
Dans la Calle Daoiz. |
Vue sur la campagne depuis le promontoire de la plaza de la Reina Victoria Eugenia. |
Dernier coup d'œil “humide” sur l'aqueduc romain qui enjambe la Plaza de la Artillería. |
Depuis notre emplacement dans le camping El Acueducto (nom original !) nous avons la vue sur la campagne où paissent les moutons dont la laine fut à l'origine du développement de Ségovie au XVIe siècle. |
Ségovie est à 1000 mètres d'altitude et la météo annonce de la neige pour les jours à venir. Nous décidons de quitter l'immense plateau central pour plonger vers Saragosse quelques 800 mètres plus bas. |
San Esteban De Gormaz aperçu au cours de la très longue étape de 400 km parcourus d'une traite pour atteindre Saragosse. Clic-Kodak, la photo est prise sans sortir du |