Pour nous rendre à Murcie nous avions repéré une belle piste cyclable mais la météo locale annonce des jours pluvieux pour la semaine à venir. C'est donc en bus et à pied que nous visitons la ville.

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Murcie est située à 35km de la mer, dans une plaine agricole et à une altitude de 45 mètres. C'est la septième ville d'Espagne en nombre d'habitants.

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La Plaza Circular.

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Le Puente de los Peligros, pont en pierre du XVIIIè siècle qui enjambe le Río Segura.

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L'Ayuntamiento de Murcia (la mairie).

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La Plaza Cardinal Belluga est le joyau architectural de la ville sur lequel trône la cathédrale construite au XVè siècle puis souvent remodelée ce qui lui confère une esthétique gothico-baroque agrémentée d'une touche rococo et néoclassique. Cet amalgame de styles reste toutefois harmonieux.

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L'Iglesia de Santo Domingo.

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Le Teatro Romea du XIXè siècle.

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Le Monumento a los Derechos Humanos réalisé en bronze par Mariano González Beltrán en 2003 symbolise une société qui vit en harmonie avec les droits de l’homme. A noter que la même œuvre, offerte par l'Espagne, est présente devant le Palais de l’Europe à Strasbourg.

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Pour se protéger de la pluie rien de tel qu'une visite de musée. Le Real Casino de Murcia nous permet de laisser passer une averse.

Icare de Mariano González Beltrán, artiste né à Murcie en 1948.

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Le Casino Royal était un club privé destiné à la bourgeoisie de Murcie. Le bâtiment abritant le club subit de nombreux aménagements jusqu'au début du XXè siècle avec un agréable mélange des styles Art Nouveau et Romantique.

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La tribune supérieure en bois sculpté de la bibliothèque est soutenue par des corbeaux en fonte qui représentent des flamants roses.

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Des inserts de bronze balisent les voies cyclables de Murcie.

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Malgré les annonces de la météo nous prenons le risque de sortir à vélo pour passer le Puerto de San Pedro (ES-MU-250).

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Les températures, de l'ordre de 15°C à midi, conviennent pour rouler et pique-niquer.

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Le Cañada De San Pedro.

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Grâce à l'irrigation, la plaine de Murcie est couverte d'orangers et de de citronniers alors que les collines alentour sont arides et érodées.


       
Seulement 30 km séparent Alicante d'Elche. Cependant le changement de lieu de villégiature nous permet de visiter la palmeraie d'Elche à vélo.

Bien que la mer n'apparaisse pas sur les photos de cet article, nous ne nous en sommes pas éloignés de beaucoup. Nous attendons qu'il fasse un peu plus chaud pour envisager de visiter l'intérieur de l'Espagne. Les températures nocturnes sont fraîches avec 2 ou 3°C seulement et la journée il fait grand soleil avec 15 à 17°C.

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Avant de quitter Alicante nous faisons une belle excursion jusqu'aux ruines du château arabe de Busot.

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Peu de monde au camping Finca Familia.

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Amandier en fleurs en bordure du Cami de les Salades, charmante petite route qui nous conduit à la palmeraie d'Elche.

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L'amandier (Prunus dulcis) est le premier arbre fruitier à fleurir avant la fin de l'hiver. Il est souvent cultivé sur les sols calcaires de cette région sèche car il a surtout besoin de lumière, de soleil et d'air sec.

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Citronniers (Citrus limon) largement cultivés autour d'Alicante.

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La palmeraie d'Elche est une grande étendue de palmiers qui se trouve en plein centre-ville d'Elche. C'est la plus grande palmeraie d'Europe, elle est composée de plus de deux cent mille palmiers et occupe une superficie d’environ 500 hectares.

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Dans le parc municipal d'Elche.

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Les plus beaux palmiers et les plus anciens sont dans El Huerto del Cura (le Jardin du Curé).

La Dame d'Elche est une sculpture en pierre calcaire représentant le buste d'une femme ibérique, datée du Ve ou du IVe siècle av. JC. Elle fut découverte en 1897 sur un site archéologique proche de la ville.

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Au premier plan se trouvent des cactus ''coussin de belle-mère'' (Echinocactus grusonii) dont nous vous laissons deviner l'origine de leur appellation.

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Palmiers dattiers (Phoenix dactylifera L.) et cactus (Pachycereus pringlei).

Certains spécimens de ces palmiers du Jardin du Curé ont plus de 300 ans.

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La Tour de Babel est signée de l'artiste espagnol Eusebio Sempere natif d'Alicante dont une centaine d'œuvres est exposée au MACA (Museo de Arte contemporáneo de Alicante).

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Un couple de canards branchus (Aix sponsa) en bordure du plan d'eau aménagé au sein du Jardin du Curé.

Le plan d'eau du Jardin du Curé.

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Dans le Jardin du Curé d'Elche.

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Le palmier n'est pas un arbre : ni tronc, ni branche.

Le célèbre palmier impérial d'Elche.

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Situés dans le Huerto del Cura, sept stipes (maintenant vous savez que ce ne sont pas des troncs) énormes forment une sorte de candélabre. Ce palmier dit "impérial", reçu ce nom suite à la visite de l'impératrice Élisabeth d'Autriche-Hongrie (Sissi pour les intimes) en 1894 qui déclara qu'il était digne d'un empire.

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Séquence nostalgie.
Au cours de vacances en 1960, venant d'Algérie, Jean-Robert, ses grandes sœurs et ses parents visitèrent le Jardin du Curé. Sur cette photo la maman de Jean-Robert pose au pied du fameux palmier impérial.

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Aujourd'hui nous avons prévu de passer 2 cols à vélo. Le premier, le Puerto del Portichol (ES-A-288), est situé sur l'autoroute et nous parvenons à l'atteindre par un sentier en bordure.

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Le second col de la journée El Collado (ES-A-375a) est plus acrobatique. En effet, arrivés à l'altitude du col la route qui longe la retenue d'eau de la Sierra de las Aguilas est fermée par un portail. Pour faire les 500 mètres qui mènent au col il nous faut faire un peu d'escalade.


       
Toujours plus au Sud ! Il y a juste un mois l'Espagne nous accueillait. Par petites bonds de camping-car nous suivons la côte méditerranéenne et Alicante est l'étape des ces trois derniers jours.

Astuce : Appuyer sur le bouton "Google Maps" en tête de chaque article pour voir la carte de nos étapes.

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La Plage de Xeraco… déserte évidemment.

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Enfin nous apercevons notre premier taureau ? Pas de risque de se faire charger par celui-ci, il reste posté au bord de l'autoroute.
Le col que nous visons est le Pas de Bubab (ES-V-39). Malgré nos efforts, ce col reste inaccessible à vélo car situé sur l'autoroute. Parfois une voie de service permet de s'en approcher mais cette fois nous devons renoncer à moins de deux cents mètres du but.

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Jour de lessive au camping Rio-Mar de Partida Deveses.
Au gré de notre cheminement, nos étapes sont soit des campings soit des aires de camping-car. Ces dernières sont bien plus confortables qu'en France : des sanitaires chauffés et propres sont toujours mis à disposition.

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Le Collado de Benirrama (ES-V-57a) est encore un col qui ne figurera pas à notre tableau de chasse. Les quatre cents mètres de garrigue épineuse nous ont découragé de l'atteindre.

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Vue sur les orangeraies et, tout au fond, la Cime de Segària.

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Non-évènement du jour : le franchissement du méridien de Greenwich.

En d'autres temps nous vous avons fait rêver avec le passage du Tropique du Capricorne ou de l'Equateur. Aujourd'hui il faudra vous contenter de la longitude 0°.

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Encore une très belle ville balnéaire : Calp.

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Le rocher Penyal d'Ifac (alt 334 m) domine Calp.

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Le parc de l'Aigüera de Benidorm nous mène jusqu'au cœur de la ville.

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Benidorm une des destinations les plus prisées de Méditerranée. Archétype du tourisme de masse, la ville est marquée par un urbanisme échevelé caractérisé par la bétonisation. C'est la ville d'Espagne qui compte le plus de gratte-ciel avec 26 immeubles d'au moins 100 mètres de hauteur dont certains atteignent 200 mètres.

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La plage de La Vila Joiosa (« La Ville Joyeuse »).

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Après le béton de Benidorm, les maisons colorées de La Vila Joiosa nous séduisent

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L'église fortifiée Nuestra Señora de la Asunción de La Vila Joiosa.

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Les ruelles de La Vila Joiosa.

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Au cours de la randonnée qui nous permet de franchir le Collado de Garroferal (ES-A-250) nous pique-niquons au pied des ruines du château arabe de Busot.

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La journée est consacrée à la découverte d'Alicante qui commence par la visite du château de Santa Bárbara.

Et c'est parti pour les 167 mètres d'ascension du Mont Benacantil sur lequel est érigé le château !

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D'abord arabe pendant la domination musulmane, le château de Santa Bárbara évoluera au cours de siècles. Ici la tour médiévale.

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Au cours de la visite du château, les commentaires que nous lisons laissent apparaître une certaine amertume vis-à-vis de ces Français dont une escadre bombarda le site en 1691. Rancuniers les Espagnols ?

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Le port d'Alicante vu du château de Santa Bárbara.

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Du château de Santa Bárbara nous avons la vue sur le Serra Grossa (alt 177m) qui servit de carrière de pierres.

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Nous optons pour l'ascenseur pour descendre du château et, en quelques minutes, nous voici dans les ruelles du vieil Alicante.

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S'il y a une visite à ne pas manquer à Alicante, c'est celle du MACA, le musée d'art contemporain.
Le bâtiment en lui-même justifie cette visite. Les œuvres sont très bien mises en valeurs dans des pièces lumineuses et peu chargées. Les photos sont malheureusement interdites aussi nous ne pouvons pas vous montrer les réalisations de Miró, Kandinsky, Chillida, ... Les sculptures mobiles d'Eusebio Sempere sont intéressantes.

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Pour visiter Alicante, nous appliquons la formule habituelle : le camping-car est stationné sur l'aire d'El Campello (dont voici le port) et, équipés de nos masques FFP2, nous prenons un transport en commun pour atteindre le centre ville.