Que de souffrances et d'angoisses depuis deux ans. Nous avions l'impression de sortir de la Covid et voilà que Poutine nous déclenche une guerre dont nous ne savons pas jusqu'où elle nous mènera.

Et pourtant nous continuons à vivre confortablement en alternant vélo et visites touristiques ! Nous poursuivons notre découverte de l'Espagne par l'Andalousie dont on nous a tant vanté l'attrait.

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La plage de l'adorable petite station balnéaire de Calabardina.

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Almendricos - Une des nombreuses réserves d'eau d'irrigation pour les orangerais.

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Ici on cultive du «chanvre industriel» dans la plaine d'Águilas.

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La «Fuente las Sirenas» devant la plage de Pulpí.

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Nous entrons en Andalousie par San Juan de los Terreros.

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La route entre San Juan de los Terreros et Villaricos est une des plus belle que nous ayons faite. La Cala Cristal (la Crique de Cristal) porte bien son nom.

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La Cala Cristal.

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Voici une maison de rêve malgré le nom de la crique qui l'abrite : la Cala "El Mal Paso" (La Mauvaise Etape).

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Vestiges d'installations métallurgiques.

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L'aqueduc qui alimentait le site industriel de traitement du minerai de fer.

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La plage de sable noir de Villaricos.

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Visite de la mine abandonnée de Pulpí.

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Le clou de la visite de la mine est la Géode de Pulpí dont nous avons pu apercevoir l'intérieur pendant quelques minutes.

Située à 50 m de profondeur, la cavité de la géode est tapissée d'une forêt de cristaux de gypse dont la formation remonte à 2 millions d'années. Avec ses 8 mètres de long et ses 2 mètres de hauteur et de largeur, c'est la seconde plus grande géode au monde. Les cristaux d'une grande pureté sont presque transparents et certains atteignent 2 mètres. Découverte accidentellement en 1999, encore peu de visiteurs ont pu la voir depuis l'ouverture au public en 2019.

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La mine de plomb de Pulpí se situe dans la Sierra des Aguilón.

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Nous sommes à la recherche du Collado Puñales (ES-AL-101a). Pour cela nous devons traverser l'impétueux Río Almanzora.

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Après avoir bravé les flots, nous ne sommes pas au bout de nos peines pour atteindre le Collado Puñales; une difficilement pénétrable forêt nous fait prendre tous les risques.

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Enfin le Collado Puñales (altitude 101 m) a été trouvé. Le retour est également périlleux car le Río Almanzora reste encore un obstacle à franchir.

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Une maison troglodyte à Cuevas del Almanzora.

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Nous traversons la rivière sans nous mouiller les pieds.

Troupeau de moutons.

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Depuis Carboneras nous faisons juste un «petit aller-retour» pour gravir les 200 m (d'altitude comme vous l'avez compris) du Collado de Granatilla (ES-AL-200).

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La plage des Cocones de Carboneras.

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Nous croisons de nombreuses maisons abandonnées lors de nos sorties dans l'arrière pays, comme ici à Venta del Pobre (Auberge du Pauvre), au pied du Collado de Almería (ES-AL-210).

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Paysage désertique de Gacia Alto en montant au Collado de la Limera (ES-AL-544).

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La Via Verde Lucainena de las Torrres est une voie cyclable empruntant l'ancienne voie de chemin de fer qui amenait de minerai de fer jusqu'à la mer.

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Le printemps approche.

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Arrivée au Collado Cucones (ES-AL-256a) sur un sol volcanique très pierreux.

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Au pied du Collado Cucones est conservé un habitat traditionnel aux toits en terrasse avec notamment la citerne d'eau recouverte d'un dôme semi-cylindrique et alimentée par les eaux de pluie.

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Le Cortijo del Fraile, construit par des moines dominicains d'Almeria au XVIIIè siècle, a été confisqué par l'Etat en 1836.

Dans la région autour de Tabernas de nombreux films ont été tournés depuis les années soixante du XXè siècle.
Ces ruines ont accueilli de nombreux tournages comme Le Bon, la Brute et le Truand de Sergio Leon en 1966 avec Clint Eastwood ou Don Juan avec Penelope Cruz et Emmanuelle Béart en 1997.

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Une citerne d'eau enterrée, croisée en montant au Collado de las Huertas (ES-AL-229).

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La zone est désertique et une maigre végétation couvre le sol très pauvre.

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Un pré couvert d'Oxalis vers Fernán Pérez. Cette plante qui fleurit dès le mois de janvier est originaire d'Afrique du Sud et envahit le pourtour méditerranéen.

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Le genêts sont déjà en fleurs, en avance de 3 mois sur ceux de l'Ardèche.
Sur la piste allant au Collado del Barranco Negro (ES-AL-275).

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En montant au Collado del Manco (ES-AL-235a) nous dominons la petite plaine agricole du Rambla del Saltado.

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La piste qui mène au Collado del Barranco Negro (ES-AL-275) suit un filon de gypse.

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A Gafares, à nouveau nous voyons des vestiges d'activité minière.

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La vallée du Río Aguas.

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Les maisons blanches aux toits rouges d'Uleila del Campo.

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Au Puerto de la Virgen (ES-AL-1077).

Belle journée de février à plus de 1000 mètres d'altitude.

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Parmi les marbres les plus renommés au monde, ceux de Carrare en Italie et ceux de Macael en Andalousie sont les plus appréciés depuis l'Antiquité.

Une des carrière de Macael vue depuis le Collado Rubio (ES-AL-868).

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Dans les fours de Lucainena de las Torres, le minerai d'hématite était calciné pour l'enrichir en fer avant qu'il soit chargé sur le train menant au port d'Agua Amarga.

L'hématite est un minerai de fer très courant composé principalement d'oxyde de fer avec des traces de titane, d'aluminium, de manganèse, ... et d'eau.

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Un rameur en plein effort dans le Parque Nicolás Salmerón d'Almería.

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La cathédrale de l'Incarnation d'Almería.

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Le plus menaçant des prédateurs est muselé.

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L'Alcazaba d'Almería est la citadelle qui domine la ville.

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La Puerta de la Justicia de l'Alcazaba permettait d'entrer dans la ville entourée de trois enceintes crénelées.
La citadelle arabe date du XIè siècle. Les habitations, mosquées et bâtiments officiels ont disparu et seuls restent les éléments défensifs.

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La tour défensive est le point culminant de l'Alcazaba d'Almería. La première enceinte correspond au premier camp arabe qui servait de refuge pour les habitants en cas de conflit.


       
Quelques jours d'arrêt à Águilas nous permettent de nous remettre des nombreuses sorties faites à vélo. Il faut dire que depuis Alicante peu d'attractions culturelles se sont présentées.
Vous voilà prévenus, les photos que nous vous proposons sont surtout des vues de paysages. Peu de blabla mais nous vous laissons imaginer les "Oh, que c'est beau !" et les "Super tranquilles ces routes !" que nous nous sommes très souvent exclamés.

Et c'est parti pour une virée sur les routes de la région de Murcie !

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Le Collado de Majaraste (ES-MU-394).

Précision : La référence entre parenthèses est le repérage du col dans la liste officielle du «Club des Cent Cols», sympathique club que nous recommandons à tous les cyclistes passionnés de montagne.

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Le Collado de la Cruz (ES-MU-339a).

Remarquez le caroubier (Ceratonia siliqua), l'arbre à main gauche de Josée.

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Une gousse (bien trop desséchée) et une graine de caroube dont l'Espagne en est le premier producteur mondial avec 33% de parts du marché.

Les caroubiers sont abondamment cultivés dans la région de Murcie sur les sols très pauvres. La pulpe de caroube est utilisée, entre autres, par l'industrie agroalimentaire comme épaississant (E410).

La masse très régulière d'une graine de caroube (0,20 gramme) sert d'unité de mesure depuis l'antiquité en joaillerie; c'est le fameux carat.

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Céréales et amandiers en fleurs au pied du Puerto del Saladillo (ES-MU-181).

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La noria restaurée du musée ethnographique de Puertos Abajo. Actionnée par un bœuf ou un âne tournant autour du puits, ce modèle de noria a été mis au point par les romains et utilisé jusqu'au milieu du XXè siècle en Espagne.

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Comme vous l'avez peut-être noté, sur la carte, nos étapes sont repérées par un logo indiquant si nous sommes dans un camping ou sur une aire de camping-car. Peu de différence de prestations car contrairement à la France, les aires de camping-car disposent toujours d'une réception, de sanitaires avec douches chaudes, d'une machine à laver, ... Ces aires ressemblent à des parking alors que les campings proposent des emplacements plus grands et plus "nature" et peuvent accueillir tentes et caravanes.

Dans le Camper Park les Olivos d'Albañiles se côtoient toutes tailles de camping-car. Sauriez-vous reconnaître le notre ?

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Montée au Collado de Manuel (ES-MU-416).

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Encore des amandiers en fleurs (on ne s'en lasse pas).

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Devant le musée local de Fuente-Álamo-de-Murcia ont été plantés trois palmiers en acier.

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Vue sur Puerto Mazarrón depuis les antennes de Cabo Tiñoso.

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Le golfe de Carthagène vu depuis le parc de la Sierra de la Muela, Cabo Tiñoso y Roldán.

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La plage de La Azohía.

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La plage de San Ginés de La Azohía où nos intentions de baignade ne dépassent pas la cheville.

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Le Collado de la Oliva (ES-MU-226).

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Le Collado de los Morenos (ES-MU-248) passe au-dessus du tunnel de l'autoroute.

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La descente du Collado de los Morenos (ES-MU-248).

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Les serres de la plaine de Mazarrón.

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Les mines de Mazarrón ont suivi la même évolution que celles de Cathagène. Les Carthaginois ont commencé l'exploitation vers 200 av J.C. puis les romains jusqu'au Vè siècle. L'extraction de l'argent, plomb, zinc et autres métaux a repris au XIXè siècle avant d'être abandonnée dans les années soixante du XXè siècle.
Aujourd'hui il reste une friche industrielle très colorées et libre d'accès.

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Las Gredas de Bolnuevo, également appelés Ciudad Encantada, sont des formations de grès fortement érodées.

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El Puerto de Mazarrón.

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Dans les serres de la plaine d'Águilas poussent tomates, aubergines, …

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Le Collado de las Cruceticas (ES-MU-501).

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Pour atteindre le Puerto de Purias (ES-MU-550) nous sommes obligés de rouler sur la voie rapide Aquilas/Lorca heureusement peu fréquentée en cette période de l'année

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La Playa Para Perros (la plage pour les chiens !?) et la ville d'Águilas au fond.

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La Playa de Poniente d'Águilas, comme dans la plupart des stations balnéaires le bord de mer, est bien aménagé.

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Vue sur la ville d'Águilas depuis le Castillo San Juan de las Aguilas.

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Águilas - Monumento al Ferrocarril.

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La Playa de los Delicias de Águilas vue depuis le Mirador de la Aguilica.

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La Playa de los Cocedores del Hornillo et L'Isla del Fraile.

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Le quartier El Hornillo d'Águilas.

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Le Rincon del Hornillo a été décoré de mosaîques par Juan Martínez Casuco. Ce colossal travail de conception et de réalisation est mené par un seul homme depuis 1980.